Alors que la socié­té inter­na­tio­nale se dés­in­té­resse de l’Ar­mé­nie et que les médias n’y portent plus atten­tion, la guerre y est tou­jours omni­pré­sente. Omni­pré­sente car l’on conti­nue d’en­ter­rer des sol­dats chaque jour. Omni­pré­sente car l’in­va­sion azé­rie d’une par­tie de l’Art­sakh a rap­pro­ché la menace otto­mane jus­qu’aux portes de Goris.

Ici, des sol­dats se relayent dans des condi­tions effroyables, dor­mant à même le sol, veillant dans la neige sur les fron­tières fra­giles de la civi­li­sa­tion chré­tienne tan­dis que se mul­ti­plient les pro­vo­ca­tions télé­gui­dées par Erdo­gan, fai­sant craindre un nou­veau conflit meurtrier.

Mal­gré leur dénue­ment extrême, les sol­dats nous ont accueilli cha­leu­reu­se­ment et avec le sou­rire. Nous leur avons pro­mis de les aider à empê­cher la Tur­quie de faire dis­pa­raître l’Arménie.