Pourquoi nous soutenir ?

Depuis bien­tôt 2 ans, Soli­da­ri­té Armé­nie s’in­ves­tit sur le ter­rain aux côtés des Armé­niens les plus en dif­fi­cul­té, notam­ment les agri­cul­teurs et les habi­tants des villages. 

En sou­te­nant Soli­da­ri­té Armé­nie, vous per­met­tez de sau­ver l’hé­ri­tage cultu­rel d’un peuple qui, depuis des mil­liers d’an­nées, se bat pour sa sur­vie sur le Haut-Pla­teau armé­nien. Per­pé­tuel­le­ment mena­cés par des voi­sins hos­tiles qui ne dési­rent autre chose que leur anni­hi­la­tion, les Armé­niens conti­nuent de se battre vaillam­ment, mais la guerre et la pré­ca­ri­té qui ont rava­gé le pays durant les der­nières décen­nies ont cau­sé des plaies qui n’ont pas encore colmatées.

Nous avons mené ensemble de nom­breux pro­jets : réno­va­tion de l’é­cole mater­nelle du vil­lage de Kor­nid­zor (vil­lage fron­ta­lier du Haut-Kara­bagh, dure­ment tou­ché pen­dant la guerre), recons­truc­tion d’une mai­son incen­diée à Goris, achat d’un pia­no pour l’é­cole mater­nelle fran­co­phone de Goris, dis­tri­bu­tion de vête­ments, aide médi­cale et finan­cière à un homme atteint d’une grave tumeur, et plein d’autres actions dont nous avons le plai­sir de nous féli­ci­ter. Ou plu­tôt, de vous féli­ci­ter. Vous êtes les véri­tables acteurs de notre oeuvre, le moteur de notre enga­ge­ment : sans vous, nous ne pour­rions exis­ter. C’est pour­quoi, pour nous per­mettre de pour­suivre notre tâche et de nous inves­tir plei­ne­ment, nous avons besoin de vous !

Ami­tiés,
Le pré­sident de l’as­so­cia­tion,
Jean-Armand Kom­chouyan


L’histoire

L’as­so­cia­tion Soli­da­ri­té Armé­nie est née le 20 octobre 2018 à Angers, de la volon­té de jeunes chré­tiens fran­çais d’a­mé­lio­rer le sort de leurs frères d’Orient. 

Ce sont Jean-Eudes Gan­nat et Jean-Armand Kom­chouyan, ce der­nier étant d’o­ri­gine armé­nienne, qui ont fait le choix de fon­der l’as­so­cia­tion avec l’ob­jec­tif d’ap­por­ter une aide phy­sique et maté­rielle aux familles pré­caires d’Ar­mé­nie, notam­ment celles se trou­vant dans les zones rurales les plus défa­vo­ri­sées du pays.

A l’heure actuelle, plus de 50% des Armé­niens vivent en milieu rural et l’a­gri­cul­ture est leur moyen de sub­sis­tance essen­tiel. La chute de l’U­nion Sovié­tique en 1991 a plon­gé l’Ar­mé­nie dans un marasme éco­no­mique désas­treux, entraî­nant l’ex­plo­sion du taux de chô­mage et l’exil de la popu­la­tion. Entre 2008 et 2017, le taux de chô­mage moyen en Armé­nie dépas­sait les 43%. C’est le taux de chô­mage le plus éle­vé des 15 répu­bliques post-sovié­tiques. Durant les 25 der­nières années, ce sont plu­sieurs cen­taines de mil­liers d’Ar­mé­niens qui ont pris les routes de l’exil pour rejoindre la diaspora.

Vic­time d’une émi­gra­tion et d’une régres­sion éco­no­mique et sociale vio­lente, gan­gre­née par la cor­rup­tion, l’Ar­mé­nie s’est retrou­vée dans une situa­tion périlleuse, d’au­tant que ses voi­sins - la Tur­quie et l’A­zer­baïd­jan - ont orga­ni­sé un blo­cus tout autour du pays suite à la guerre du Haut-Kara­bagh, blo­cus qui dure jus­qu’à pré­sent et qui condamne les chré­tiens à se retrou­ver encore plus iso­lés du reste du monde.